Cette rencontre rassemble les délégations douanières du Mali, du Niger et du Burkina Faso, respectivement représentées par Amadou Konaté, Oubandawaki Abou et Maouloud Zoubga.
Durant quatre jours, les responsables de ces États vont évaluer l’interconnexion des systèmes informatiques de leurs administrations douanières respectives.
Ce travail vise à améliorer les échanges d’informations et à fluidifier les opérations douanières.
La réunion fait suite à la signature d’un accord à Niamey, il y a quelques mois, qui a pour objectif d’inclure le Togo dans le cadre de l’interconnexion déjà existante entre les pays de l’AES, leur offrant ainsi un accès supplémentaire via le Port autonome de Lomé.
L’Office Togolais des Recettes (OTR), qui regroupe les services des douanes et des impôts au Togo, considère cette interconnexion comme une opportunité cruciale.
Selon Philippe Kokou Tchoddié, commissaire général de l’OTR, les échanges commerciaux entre le Togo et les pays membres de l’AES représentent actuellement 74 % des échanges du Togo avec ses partenaires, contre 64 % il y a cinq ans, soit une progression de 10 %.
Ces chiffres soulignent l’importance de l’amélioration de la fluidité et de la sécurité des échanges commerciaux dans la région.
L’interconnexion entre les systèmes douaniers permettra non seulement de faciliter les échanges, mais aussi de renforcer la prévention et la lutte contre la fraude, tout en fournissant des statistiques fiables pour orienter les politiques économiques et commerciales.
Grâce à cette initiative, le système douanier togolais sera plus performant, notamment en termes de sécurité et d’efficacité.
L’interconnexion des systèmes douaniers vise à réduire les retards, à améliorer la gestion des flux de marchandises et à garantir une meilleure transparence des échanges.
Pour les pays membres de l’AES, qui ambitionnent de quitter la CEDEAO, ce projet s’inscrit dans une démarche de modernisation et de renforcement des capacités des administrations douanières.
Togoreport/Landrykoss