Elle intervient dans le cadre d’un diagnostic approfondi sur la gouvernance et la lutte contre la corruption.
Cette démarche, engagée à la demande du gouvernement, traduit une volonté claire de transparence et d’efficacité institutionnelle.
Elle vise aussi à améliorer le climat des affaires.
L’évaluation s’inscrit dans le programme de Facilité Élargie de Crédit (FEC), approuvé en mars 2024 par le FMI.
Elle porte sur plusieurs domaines clés : la lutte contre la corruption, la transparence budgétaire, la gestion des finances publiques, l’efficacité des institutions et le cadre juridique des affaires.
Le Togo fait partie des premiers pays d’Afrique francophone à s’engager volontairement dans une telle évaluation.
Le diagnostic couvre des volets sensibles.
Il inclut le régime de déclaration de patrimoine des agents publics, les procédures de passation des marchés et l’indépendance des organes de contrôle, d’enquête et de sanction.
Ce travail permettra d’identifier les faiblesses du système, de mesurer l’écart avec les normes internationales et de proposer des réformes adaptées.
L’objectif est de renforcer l’intégrité et la performance des institutions.
Les conclusions de la mission sont attendues avant la fin de l’année.
Elles serviront de base à une feuille de route stratégique.
Le but est clair : promouvoir une gouvernance vertueuse, améliorer la mobilisation des ressources internes, renforcer la confiance des bailleurs et attirer plus d’investissements directs.
Pour les autorités, cette initiative consolide les acquis économiques et institutionnels.
Elle prépare aussi le terrain pour une croissance inclusive et un développement durable.
Togoreport/Landrykoss
