Quels sont les métiers dans lesquels on chôme difficilement au Togo ? Quels sont les métiers inexistants mais très demandés ? Quels sont ceux dans lesquels trouver à faire est complexe, saisonnier, et peu rémunérateur ?
Voici entre autres les questions auxquelles tenteront de répondre une trentaine de représentants de différents ministères. Ils se retrouvent depuis ce lundi 28 en atelier sous la coupole du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. L’activité qui prend fin ce 30 novembre permettra de valider la liste pays des métiers prioritaires présents et des métiers prioritaires d’avenir.
A l’entame de l’atelier, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Prof. Majesté Wateba IHOU a pris soin de présenter la méthodologie de travail. Il a mis l’accent sur la nécessité d’avoir une liste prenant en compte les réalités actuelles et qui sera soumise au gouvernement pour appréciation.
Le Togo fait donc partie des rares pays en Afrique à adopter une telle démarche. Le document produit pourra inspirer d’autres pays car seule l’Afrique du pays en dispose à ce jour. Le travail en cours se fait avec tous les ministères afin d’écrire les curricula de formation pour régler les problèmes de chômage.
« La finalité de ces travaux, comme le souligne le ministre, est d’avoir un registre des métiers prioritaires. Le contenu des métiers sera écrit et diffusé afin que tous les instituts puissent avoir un document de base avec lequel faire les formations ».
Pour l’heure, les grandes tendances dans lesquels les métiers peuvent se retrouver sont : le digital, la sécurité et la protection civile, la santé, l’éducation, le transport et la logistique, l’agriculture et l’agro-alimentaire, les énergies et mines, le défi industriel, l’écologie, l’environnement et économie vert, l’urbanisme et le cadre de vie,
