Des artisans acteurs de la transformation de noix de palme, membres de l’ONG Action Humanitaire contre l’Oppression des Femme en Afrique (AHOFA) de la Commune Ogou1 se forment, du 18 au 19 novembre à Atakpamé, sur les techniques améliorées d’extraction d’huile de palme et d’huile de noix de palmiste.
Organisé par l’ONG Action Humanitaire contre l’Oppression de la Femme en Afrique (AHOFA), cet atelier est appuyé financièrement par le Fonds national d’apprentissage, de formation et perfectionnement professionnels (FNAFPP).
C’est le cabinet Conseil Formation en Industries Agroalimentaires et en Ecologie Industrielle (CFIA-EI) qui a été opté pour assurer cette formation de deux jours.
L’objectif est de renforcer les capacités des artisans transformateurs des noix de palme dans l’installation et la conduite d’une unité de production de l’huile de noix palmiste. Il s’agit aussi d’améliorer les aptitudes des acteurs pour développer cette filière agricole dans laquelle les femmes sont fortement impliquées afin qu’elles puissent améliorer leurs revenus et leurs conditions de vie.
Les travaux ont été ouverts par Mme. Séna Akwessi, représentante le préfet de l’Ogou.
C’était en présence de la coordinatrice de l’ONG AHOFA, Mme. OTTOU Mélanie, du chef d’antenne FNAFPP, Plateaux, Blitta et Sotouboua, M. KOSSI Ogoubi, du directeur du cabinet CFIA-EL, M. DOUTHE Komlavi.
Mme. Séna Akwessi a témoigné sa gratitude et celle de la population de l’Ogou au Chef de l’Etat pour avoir su mette sur pied une institution à l’instar du FNAFPP, un appui financier qui accompagne les organismes, entreprises et institutions publiques qui initient des actions dans le domaine de formation et de renforcement de capacités ; ceci dans le but d’améliorer les conditions de vie de toute la population togolaise.
Pour le chef d’antenne FNAFPP, Plateaux, Blitta et Sotouboua, M. KOSSI Ogoubi, en finançant ce projet de formation, le FNAFPP a le sentiment de relever le niveau de qualification des acteurs de la transformation des noix de palme ici présents. Ainsi, il a exhorté les acteurs à tirer profit de cette formation pour s’assurer d’une autosuffisance économique par le développement de leurs activités et contribuer à l’essor de la préfecture de l’Ogou.
Au nom du Secrétaire Exécutif du Fonds National d’Apprentissage, de Formation et de Perfectionnement Professionnels (FNAFPP) il a remercié les autorités locales qui ne cessent de les accompagner dès qu’ils les sollicitent.
Il a exprimé à madame la coordonnatrice de l’ONG A.H.O.F.A. la gratitude du FNAFPP pour cette noble initiative qui intervient dans un contexte marqué par l’exhortation du gouvernement à mettre l’accent sur la production agricole intensive et la consommation des produits locaux.
Je suis rassuré que le cabinet de formation CFIA-EI, avec ses formateurs compétents et pleins de qualités vont réaliser des grands desseins dans le domaine qui nous réunit aujourd’hui a-t- il ajouté.
Mme. OTTOU Mélanie, la coordinatrice de l’ONG AHOFA de son côté exprimé sa reconnaissance au cabinet CFIA-EL qui a accordé l’importance sur leur demande pour endosser la grande responsabilité à élaborer les termes de références de ce projet tout en prenant en compte leurs préoccupation dans l’installation et la conduite d’une unité de production d’huile de palme et d’huile de noix palmiste.
Au cours de la formation encadrée par le directeur du cabinet CFIA-EL, M. DOUTHE Komlavi, les participants vont acquérir des aptitudes à utiliser aisément les équipements semi-industriels de production d’huile de palme et d’huile de noix palmiste, aussi bien que les compétences leur permettant de bien s’organiser sur la chaîne d’approvisionnement, d’extraction, de raffinage d’huile de palme et de fabrication d’huile de noix palmiste. Ils vont pouvoir désormais déterminer la qualité des huiles issues des noix.
Notons que, la deuxième phase de cette formation aura lieu du 20 au 21 novembre avec des artisans transformateurs des noix de palme dans l’installation et la conduite d’une unité de production de l’huile de noix palmiste de la Commune Ogou2 à Datcha.
Togoreport/Landrykoss