
Les conflits armés alimentés par le terrorisme constituent une menace croissante pour les pays africains, notamment le Togo, où ces violences perturbent profondément les efforts de développement socio-économique.
Ces affrontements, souvent caractérisés par une utilisation massive d’armes légères, engendrent des conséquences dévastatrices sur les plans humain, social, politique et environnemental.
Les violences armées liées au terrorisme provoquent des pertes humaines importantes et des déplacements massifs de populations. Ces dernières, souvent contraintes à l’exil, se retrouvent privées d’accès aux services essentiels tels que l’éducation, la santé et les infrastructures vitales. De surcroît, ces conflits aggravent les inégalités, affaiblissent les institutions publiques et freinent considérablement la croissance économique des nations affectées.

Selon de nombreux experts, l’un des principaux facteurs de l’intensification des conflits est l’accès facile aux armes, qui agit comme un véritable catalyseur de violence.
La disponibilité de ces armes alimente non seulement les conflits, mais contribue également à l’instabilité régionale.
Une question demeure cruciale : qui fournit ces armes aux groupes armés ? Mettre fin à ces approvisionnements exige une coopération internationale renforcée, une régulation stricte des flux d’armes et une transparence accrue sur les marchés de l’armement.
Dans ce contexte, l’Institut d’Études Stratégiques (IES) et le Centre Régional des Nations Unies pour la Paix et le Désarmement en Afrique (UNREC) ont organisé, jeudi 28 novembre 2024 à Lomé, une conférence-débat sur ce thème.
La région est confrontée à une montée inquiétante du terrorisme, qui, originaire du Sahel, se propage progressivement vers les pays côtiers.
Togoreport/Landrykoss