Les responsables des organisations de la société civile prennent part du 22 au 24 Mai 2023 à Atakpamé, à un atelier de formation sur les mécanismes nationaux, régionaux et internationaux de protection contre les violations et abus des droits de l’homme.
Initié par le Groupe de réflexion et d’Action Femme Démocratique et Développement (GF2D), et la Coalition Togolaise des Droits de l’Homme (CTDDH) avec l’appui financier de l’Ambassade des Etats-Unis au Togo, ce projet vise à renforcer les capacités des OSC sur les mécanismes nationaux, régionaux et internationaux de protection contre les violations et abus des droits de l’homme d’une part et d’autre part à vulgariser les procédures de saisine de ces mécanismes pour la jouissance et la protection des droits humains.
Cette rencontre s’inscrit dans la mise en œuvre du projet « Ensemble pour les droits des femmes, des personnes vulnérables et marginalisées par la vulgarisation des procédures de saisine des mécanismes internationaux des droits humains ».
Les travaux de cette formation ont été ouverts par Mme SENA Akuessi Ogouwa, représentante du préfet de l’Ogou, en présence de Mme Michèle Noussoessi AGUEY, Secrétaire Général de la GF2D et des formateurs.
Selon Mme SENA Akuessi Ogouwa, les OSC restent l’un des partenaires clés du gouvernement dans le processus de promotion et protection des droits humains. Les résultats de ce projet s’inscrivent dans la droite ligne des priorités du gouvernement telles que définies dans la feuille de route gouvernementale 2020-2025 pour assurer une protection efficace et efficiente des citoyens.
« On a fait le constat de la persistance des violations des droits de l’homme au Togo notamment : la violation des droits des personnes vulnérables et marginalisées.
Ce constat a révélé que, les organisations de la société civile qui travaillent pour les droits humains, ne font pas recours aux mécanismes de protection des droits humains, notamment des mécanismes nationaux comme la CNDH, les mécanismes régionaux Africains et les Internationaux.
Les deux organisations se sont dit que ça serait une bonne chose de renforcer les capacités des organisations de la société civile, pour que ces organisations puissent recourir à ces mécanismes en vue de promouvoir un meilleur respect des personnes vulnérables et marginalisées », a-t-elle fait savoir.
Au cours des trois jours de formation, des échanges auront lieu avec les organisations de la société civile sur les droits humains d’une manière générale, le rappel des principes fondamentaux des droits humains, les textes que le Togo a ratifié et les engagements que notre pays a pris à travers les ratifications de ces conventions internationales.
Les mécanismes nationaux Africain et Onusien seront abordés tout en présentant un peu le mandat de ces différents mécanismes et les procédures de saisie.
« Nous voulons que les organisations de défense des droits humains puissent s’approprier la procédure, saisir ces mécanismes là et qu’elles puissent également vulgariser ces mécanismes dans leurs milieux et lorsqu’il y’a des violations de cas de droits humains, qu’elles les documentent et saisissent les mécanismes pour une meilleure protection des droits de personnes vulnérables et marginalisées.
L’objectif final, c’est de pouvoir arriver à une culture du respect de toutes et de tous », a indiqué Mme Michèle Noussoessi AGUEY, Secrétaire Général de la GF2D.
Togoreport/Roland/Landrykoss
