Les ministres des Transports de la CEDEAO se sont réunis ce vendredi 8 novembre 2024 à Lomé pour réfléchir à des solutions concrètes visant à réduire les taxes et redevances aéronautiques, lesquelles impactent le prix des billets d’avion.
Cette rencontre marque une étape importante dans les efforts pour démocratiser le transport aérien.
Les ministres présents ont reconnu que le coût élevé des billets d’avion constitue un obstacle majeur.
Les taxes représentent plus de la moitié du coût des billets dans plusieurs pays de la région, a rappelé Sédiko Douka, Commissaire aux infrastructures de l’organisation ouest-africaine.
La réunion de Lomé vise à préparer des propositions pertinentes à soumettre aux chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO, qui se réuniront prochainement pour examiner les moyens de réduire les coûts du transport aérien.
Ces propositions s’appuient sur les conclusions des experts et visent à harmoniser et simplifier les taxes et redevances appliquées dans les différents pays membres.
Sani Yaya, ministre togolais des Travaux publics et des Infrastructures, représentant le Premier ministre, a insisté sur la nécessité de parvenir à des solutions concrètes pour que le secteur du transport aérien devienne un levier d’intégration régionale et de développement socio-économique.
Les officiels togolais ont également rappelé que l’Afrique représente à peine 2 % du trafic aérien mondial et que près de 78 % du trafic intra-africain est assuré par des compagnies occidentales.
Cette situation limite la capacité des pays africains à tirer pleinement profit du transport aérien pour stimuler leur développement économique.
Plus de vols et plus de passagers, c’est favoriser les échanges commerciaux, la mobilité, soutenir l’intégration régionale et développer l’économie des États membres.
Cependant, il est important de noter que les taxes et redevances aéroportuaires servent aussi à assurer le fonctionnement des aéroports, leur sécurité et celle du contrôle aérien.
Togoreport/Landrykoss