Portée par la loi d’orientation des transports, cette réforme vise à structurer et moderniser les différents modes de mobilité grâce à des principes généraux et un cadre législatif adapté.
Plusieurs textes d’application ont été adoptés, incluant un décret encadrant l’accès aux métiers de transporteur, d’intermédiaire ou d’auxiliaire de transport routier, et définissant les conditions d’exercice des activités de transport routier.
Par ailleurs, un organe consultatif de concertation a été mis en place, permettant aux acteurs du secteur de collaborer avec les autorités sur les questions d’organisation, de fonctionnement et de réglementation.
Ces mesures redéfinissent les pratiques, notamment parmi les acteurs de base comme l’Association nationale des conducteurs de taxi interurbains du Togo (ACTI-Togo), qui se montre déterminée à accompagner cette dynamique de réforme.
L’un des principaux objectifs de l’ACTI est de contribuer, aux côtés des pouvoirs publics, à réduire les accidents de la route, dont la fréquence suscite des inquiétudes.
Pour y parvenir, l’organisation s’engage à respecter strictement le code de la route et à effectuer un suivi rigoureux des permis de conduire de ses membres.
Elle œuvre également à assurer une couverture sociale pour ses conducteurs en les déclarant à la Caisse nationale de sécurité sociale dans le cadre de l’Assurance maladie universelle (AMU).
Au cours des trois prochaines années, l’ACTI se fixe comme défi de faire assurer tous les véhicules de transport interurbain affiliés à l’association.
Cette démarche vise à renforcer la sécurité et à promouvoir un transport plus sécurisé pour les usagers sur l’ensemble du territoire.
Togoreport/Landrykoss