Ce programme vise à soutenir le pays dans deux secteurs prioritaires : l’électricité et les nouvelles technologies.
Ces deux domaines ont été identifiés comme des leviers essentiels pour stimuler l’économie et améliorer les conditions de vie des populations togolaises.
Lors de l’atelier de restitution des études de faisabilité, qui a débuté hier, mardi à Lomé, les autorités locales, les experts et les partenaires se sont réunis pour examiner les projets spécifiques qui seront mis en œuvre dans le cadre du Compact.
La réunion a accueilli également plusieurs responsables directement liés à ce projet, parmi lesquels Robert Koffi Messan Eklo, ministre des Mines et des Ressources énergétiques, et Claudia S. Pirela, représentante résidente du Programme Compact du MCC.
Kpobie Tchasso Akaya, secrétaire général du ministère de l’Économie et des Finances, et coordonnateur de la formulation du programme, a souligné l’importance stratégique de ces deux secteurs pour le développement du pays.
“Les secteurs de l’énergie et des technologies de l’information et de la communication (TIC) ont été identifiés comme prioritaires, étant des leviers essentiels pour transformer notre économie et améliorer la qualité de vie de nos concitoyens”, a déclaré Akaya.
L’un des principaux objectifs du programme Compact est de renforcer les infrastructures énergétiques du Togo.
Le pays fait face à des défis majeurs dans l’accès à une énergie fiable et abordable, ce qui limite le développement de certaines régions et freine l’industrialisation.
Les projets identifiés dans ce domaine visent à :
🪢 Améliorer les infrastructures de transport et de distribution d’électricité ;
🪢 Assurer un accès universel et fiable à l’énergie pour une majorité de la population ;
🪢 Moderniser le réseau pour renforcer sa résilience et réduire les coupures d’électricité.
En améliorant l’accès à une énergie fiable, le programme Compact permettra de répondre aux besoins des ménages, des entreprises et des infrastructures publiques, tout en soutenant les efforts du Togo pour atteindre un développement durable.
Le second secteur prioritaire identifié par le MCC est celui des technologies de l’information et de la communication (TIC).
Le Togo cherche à positionner son économie dans l’ère numérique, et pour cela, des efforts significatifs doivent être déployés pour renforcer l’infrastructure digitale du pays.
Les projets envisagés dans ce cadre visent à :
🧢 Développer les infrastructures numériques pour garantir une connectivité fiable à travers tout le pays ;
🧢 Promouvoir l’accès à Internet dans les zones rurales et éloignées ;
🧢 Stimuler l’innovation dans le domaine des technologies et encourager l’économie numérique.
L’atelier de restitution des études de faisabilité a permis de présenter des projets qui renforceront l’accès à Internet, amélioreront les services publics numériques et soutiendront l’innovation technologique au Togo.
C’est le début d’une série de rencontres prévues pour évaluer et finaliser les projets qui seront soutenus par le programme Compact.
M. Akaya a précisé que ces rencontres se poursuivront la semaine prochaine pour examiner en profondeur les études de faisabilité menées par des experts locaux et internationaux, ainsi que les parties prenantes impliquées dans le programme.
“Ces ateliers nous permettront d’analyser les études de faisabilité menées après un examen approfondi par les experts, les partenaires et les parties prenantes”, a-t-il souligné.
Le soutien du MCC est une opportunité unique pour le Togo de renforcer son infrastructure énergétique et numérique, deux domaines considérés comme essentiels pour son développement socio-économique.
En modernisant ces secteurs, le pays pourra non seulement répondre aux besoins immédiats de la population, mais aussi attirer davantage d’investissements et s’intégrer pleinement dans l’économie mondiale.
Le programme Compact marque donc une étape clé dans la transformation structurelle du Togo, en apportant des solutions concrètes.
Togoreport/Landrykoss