Le Conseil de l’Entente, l’une des plus anciennes organisations sous-régionales d’Afrique de l’Ouest, a tenu le mardi 19 novembre à Lomé une réunion pour examiner les principaux défis auxquels il est confronté.
Le chef de l’État togolais, Faure Essozimna GNASSINGBE, assure actuellement la présidence en exercice de la conférence des chefs d’État du Conseil de l’Entente.
Fondée en 1959, cette organisation regroupe cinq États membres : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Niger et le Togo.
Son rôle est de promouvoir l’intégration, la solidarité et la coopération entre ses membres afin d’assurer le développement économique et social de leurs populations.
Cependant, le contexte actuel oblige cette institution à repenser ses stratégies pour faire face aux problématiques régionales croissantes.
Le Conseil de l’Entente a été créé pour favoriser la coopération politique, économique et sociale entre ses États membres.
Au fil des décennies, il a soutenu plusieurs projets de développement dans des secteurs variés, notamment les infrastructures et le développement durable.
Il agit également comme un cadre de coordination des efforts en matière de gouvernance, d’éducation et de santé, tout en facilitant l’accès des populations aux services de base.
Lors de la réunion, le secrétaire exécutif adjoint du Conseil de l’Entente, Ali Idi, a souligné les défis croissants qui fragilisent la région.
Ces défis incluent les tensions sociopolitiques, la montée de la violence et de l’insécurité liées au terrorisme, ainsi que les effets des changements climatiques.
Pour surmonter ces obstacles, le Conseil mise sur son plan stratégique 2024-2028, qui se concentre sur quatre axes prioritaires : la paix et la sécurité, la solidarité entre les États membres, ainsi que la réforme institutionnelle de l’organisation pour moderniser son fonctionnement interne.
Un autre défi auquel le Conseil est confronté concerne la transition à la tête de son secrétariat exécutif.
Wautabouna Ouattara (Côte d’Ivoire), qui occupait cette position, a été appelé à de hautes fonctions au Fonds monétaire international (FMI).
La nomination d’un nouveau secrétaire exécutif sera cruciale pour assurer la continuité des réformes et la mise en œuvre du plan stratégique.
Togoreport/Landrykoss