L’ Autorité du Bassin de la Volta (ABV), une organisation intergouvernementale créée pour promouvoir une gestion intégrée et durable des ressources en eau du bassin de la Volta.

Ce bassin hydrographique est partagé par six pays d’Afrique de l’Ouest : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Mali et le Togo.

L’ABV vise à coordonner les efforts de ces nations pour une utilisation équitable et optimale des ressources en eau.

Les principaux objectifs de l’ABV incluent la gestion durable des ressources en eau, la prévention des conflits, la protection de l’environnement et la coopération régionale pour une gestion harmonisée du bassin.

Le Togo bénéficie depuis 5 ans du Projet de réduction des risques d’inondation et d’adaptation au changement climatique.

Cette initiative cherche à réduire les risques d’inondation et à renforcer la résilience des communautés locales face aux impacts des évolutions climatiques.

Le projet s’achèvera dans quelques semaines. C’est l’heure du bilan.

Le Togo, grâce à ce soutien, dispose désormais de prévisions fiables sur les impacts de la sécheresse, à court, moyen et long termes.

Les inondations pourraient, dans les années à venir, faire perdre chaque année entre 40 000 et 60 000 hectares cultivables. C’est énorme.

La région de Kara serait la plus affectée.

Des recommandations ont été formulées lors d’une réunion ce mardi à Lomé.

Des investissements et des financements sont proposés pour assurer la sécurité en eau et la résilience climatique afin de soutenir un développement durable des activités socio-économiques dans le bassin.

“Ce projet a eu le mérite de renforcer et continuera de renforcer nos capacités et celles de nos communautés face aux extrêmes climatiques, handicapant sérieusement les efforts de développement de la population”, a déclaré Yaovi Robert Dessouassi, le directeur exécutif de l’ABV.

Togoreport/Landrykoss

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