Le Haut-Commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN) a entamé depuis lundi 24 juin dans la Région des Plateaux-Est, la session d’indemnisation des victimes des violences à caractère socio-politiques au Togo.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme de réparations visant à rétablir la justice et la paix sociale et prend en compte plus de 2000 victimes des troubles sociopolitiques de 1958 à 2005.
La septième étape d’indemnisation des victimes des violences à caractère socio-politiques a débuté depuis lundi 24 juin 2024 se poursuit dans la région des Plateaux. Elle prend en compte, les victimes des préfectures de Wawa, Akébou, Amou, Haho, Moyen-Mono, Est-Mono, Anié et de l’Ogou.
C’est, dans le cadre des réparations recommandées par la CVJR afin de parvenir à un meilleur vivre ensemble entre les communautés.
C’est le préfet de l’Ogou, Akakpo Edoh qui a ouvert la séance en présence de la présidente du HCRRUN, Mme. Awa Nana Daboya et de son conseiller spécial Me. Joseph Kokou Koffigoh, du personnel médical de l’ONG Aime-Afrique et des membres du comité local de paix de l’Ogou.
Procédant à la remise symbolique des chèques aux victimes ou à leurs « ayants droit » pour leur permettre de rentrer en possession de cette mesure d’apaisement
Le préfet de l’Ogou, Akakpo Edoh et la présidente du HCRRUN, Mme. Awa Nana Daboya ont tour à tour, demandé à ceux-ci de se pardonner et de tourner la page des évènements malheureux pour regarder avec confiance l’avenir parce, disent-ils, « se réconcilier pour un mieux-vivre ensemble n’est possible que par la tolérance, le pardon, le partage et le respect mutuel ».
Me Joseph Koffigoh s’est réjoui de l’adhésion des victimes à ce programme de réparations visant à rétablir la justice et la paix sociale et leur indice de satisfaction après réception des chèques. C’est ce qui encourage d’ailleurs HCRRUN a continué sa mission d’indemnisation des victimes sur toute l’étendue du territoire avec le soutien des autorités qui mettent les moyens à sa disposition.
L’Etat togolais, encore faut-il le rappeler, s’est engagé dans ce programme de réparations via la justice transitionnelle pour faire en sorte que les citoyens puissent se pardonner, mais aussi œuvrer et veiller pour la non-répétition des actes commis.
Togoreport/Landrykoss