Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Malik Natchaba, a exprimé son ambition de faire entrer les archives nationales dans une ère pleinement digitalisée.
Selon lui, les avancées technologiques actuelles et la gestion des volumes croissants d’informations posent un défi majeur : moderniser les méthodes de conservation.
> “L’avenir des archives repose sur la digitalisation, qui permettra non seulement de faciliter leur conservation, mais aussi d’optimiser la gestion des espaces. En améliorant la gestion de l’information et en simplifiant l’accès aux données, les archives jouent un rôle indirect mais significatif dans la création d’un environnement favorable à l’investissement et à la croissance économique”, a-t-il déclaré.
Actuellement, la division de la bibliothèque abrite un fonds documentaire de 8 000 volumes, comprenant des documents historiques remontant aux périodes allemande, franco-britannique, ainsi que des archives contemporaines et iconographiques.
Cependant, de nombreux documents existent uniquement sous forme physique et montrent des signes de détérioration.
Malik Natchaba a souligné l’urgence de leur numérisation afin de limiter leur dégradation et prolonger leur durée de vie.
Pour garantir la pérennité des archives et en améliorer l’accessibilité, une numérisation systématique est indispensable.
Ce processus permettra non seulement de préserver ces précieux témoins de l’histoire, mais aussi de rationaliser les espaces de stockage et de moderniser les services offerts au public.
Togoreport/Landrykoss