
La commune d’Amou-Oblo a vibré dimanche 6 avril 2025 au rythme de la 4ᵉ édition de la Journée internationale du sport pour la paix et le développement, une célébration haute en couleurs marquée par des compétitions sportives engagées, des formations citoyennes et un plaidoyer fort pour l’unité nationale. Placée sous le thème « Le sport au service de l’inclusion sociale », cette journée a rassemblé athlètes, autorités et populations autour d’un même idéal : faire du sport un levier de cohésion et de dialogue.

Dès l’aube, les rues d’Amou-Oblo ont servi de cadre à une course cycliste disputée, où Agbodji Adjovi s’est imposée chez les femmes (6 km), devant Tchondo Anne-Claire et Sossou Divine. Chez les hommes, Keteki Essowedeou a décroché la victoire, suivi de Dametoti Toulandja et Gavon Koffi.

Mais c’est le football qui a captivé les cœurs : en finale de la Coupe du 6 Avril, le canton de Kpatégan s’est adjugé le trophée face à Amlamé (2-0), tandis que le match féminin a vu la victoire d’Amou 2 contre Amou 1 après une séance de tirs au but (4-2). « Je suis fier de cette victoire, symbole de notre persévérance et de l’esprit d’équipe », a déclaré Mensanh Jeannot, capitaine de Kpatégan, sous les acclamations du public.

En amont des compétitions, 31 messagers communautaires de paix ont été formés par M. Simedo Mawuko, coordonnateur de Peace and Sport pour l’Afrique de l’Ouest. Armés de techniques de médiation et de sensibilisation, ces ambassadeurs auront pour mission de promouvoir le fair-play et le vivre-ensemble. « On nous a appris à apaiser les tensions, même dans le sport. La paix se construit au quotidien », a témoigné Samere Ayaumré, l’une des participantes.

Présidant la cérémonie, la ministre des Sports et des Loisirs, Dr Lidi Bessi Kama, a insisté sur la puissance fédératrice du sport : « Langage universel, il brise les barrières et cultive la tolérance. Cette journée rappelle notre devoir d’en faire un instrument de paix, conformément à la vision du Président Faure Gnassingbé ».

Appelant à l’implication de tous, elle a salué l’engagement des autorités locales – dont les préfets de Wawa, Kloto, Amou et Ogou – et encouragé les Togolais à « devenir des artisans de la paix collective », notamment face aux défis de l’extrémisme.
Entre danses traditionnelles, remises de trophées et discours inspirants, l’événement a mêlé performance sportive et célébration culturelle, illustrant la diversité togolaise. La ministre a conclu sous une ovation : « Vive le sport ! Vive la paix et le développement ! », scellant ainsi le succès d’une édition 2025 qui a réconcilié l’esprit de compétition et les valeurs humaines.

À retenir :
Agbodji Adjovi et Keteki Essowedeou vainqueurs de la course cycliste.
Kpatégan et Amou 2 triomphent dans les finales footballistiques.
31 messagers de paix formés pour diffuser la culture du fair-play.
Le sport, pilier de l’inclusion sociale, selon la ministre Lidi Bessi Kama.

Une journée qui prouve, une fois de plus, que le sport transcende les clivages pour rassembler les communautés.
Togoreport/Landrykoss