Au Togo, le ministère des Ressources halieutiques, animales et de la réglementation de la transhumance déploie des efforts significatifs pour organiser la pratique

La transhumance, pratique ancestrale et essentielle pour les éleveurs en Afrique de l’Ouest, fait face à des défis croissants.

Bien qu’elle demeure un pilier des économies locales et régionales, cette activité engendre régulièrement des conflits, notamment entre éleveurs et agriculteurs.

Selon les statistiques, 43 % des collectivités transfrontalières en Afrique de l’Ouest signalent que les troupeaux transhumants endommagent les cultures, ce qui crée des tensions récurrentes entre ces deux groupes.

Ces conflits menacent la stabilité sociale et freinent le développement économique des zones concernées.

Pour répondre à ces défis, des représentants des secteurs agricoles et pastoraux, des éleveurs, des techniciens et des élus locaux de pays comme le Bénin, le Togo, le Ghana et la Côte d’Ivoire se sont réunis à Lomé, hier, vendredi.

Leur objectif : intégrer le pastoralisme dans les plans communaux de développement.

Ce cadre de concertation vise à formuler un plaidoyer pour sensibiliser les autorités locales à l’importance du pastoralisme.

L’objectif est de minimiser les impacts négatifs de cette activité tout en exploitant son potentiel comme levier de développement économique et social.

Au Togo, le ministère des Ressources halieutiques, animales et de la réglementation de la transhumance déploie des efforts significatifs pour organiser cette pratique.

Parmi les initiatives prioritaires figure la création de zones d’accueil dédiées aux troupeaux transhumants.

Ces zones auront pour mission de structurer les flux transhumants, réduisant ainsi les conflits et les dégâts causés aux terres agricoles.

L’élevage constitue une composante clé des économies ouest-africaines.

Avec une demande croissante en produits d’origine animale, les éleveurs sont appelés à adopter des pratiques plus efficaces et durables.

Cette évolution est indispensable pour garantir la sécurité alimentaire et promouvoir la stabilité régionale à long terme.

L’intégration du pastoralisme dans les politiques de développement local apparaît comme une solution prometteuse pour concilier les besoins des éleveurs et des agriculteurs.

Togoreport/Landrykoss

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