La ministre de l’Éducation nationale l’a rappelé le 19 août dernier au cours d’une réunion du Comité de direction pour la rentrée administrative.
Les mesures relatives à la gratuité des inscriptions dans les établissements publics restent maintenues au Gabon pour le compte de l’année scolaire 2024-2025, dont la rentrée est prévue le 2 septembre prochain sur toute l’étendue du territoire national.
La ministre de l’Éducation nationale, Camelia Ntoutoume-Leclerq, l’a rappelé le 19 août dernier au cours d’une séance de travail avec le Comité de direction pour la rentrée administrative.
« En ce qui concerne les frais d’inscription, pour les établissements publics, c’est la gratuité.
Lorsque nous orientons les élèves dans les établissements confessionnels, l’État prend en charge les frais d’inscription.
Il s’agit donc de rappeler à tous nos partenaires, qui sont reconnus d’utilité publique, au-delà des établissements confessionnels, mais aussi les privés laïcs, qu’ils respectent la décision qui avait été prise par le chef d’État », a martelé le membre du gouvernement.
En effet, la décision qui avait déjà été prise en 2023 par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (Ctri), concerne les élèves inscrits les établissements primaires, secondaires généraux, techniques et professionnels du secteur public mais aussi du secteur privé laïc et confessionnel ayant reçu des élèves orientés par l’État.
« Au terme de la circulaire n°001/MENFC/CAB du19 juillet 2022, on entend par frais d’inscription, les frais liés à la coopérative/mutuelle, la carte scolaire, l’établissement et l’impression des bulletins scolaires, l’achat des consommables et des carnets de liaison, l’entretien des établissements (…).
Concernant les établissements privés laïcs et confessionnels, les frais d’inscription sont compris dans les frais d’écolage payés par l’État au bénéfice des élèves orientés au sein desdits établissements.
Les parents qui eux-mêmes ont refusé l’orientation du ministère de l’Éducation nationale, et bien c’est à leurs charges les frais d’inscription et les frais de scolarité de leurs enfants », avait précisé la ministre de l’Education.
Toutefois, seuls les frais d’inscription sont concernés par cette gratuité, tandis que les frais de scolarité demeurent à la charge des parents.
D’ailleurs, en mettant en place cette initiative il y a un an, les nouvelles autorités du pays avaient pour objectif de « mettre en œuvre de manière palpable, l’égalité des chances pour les personnes à revenus modestes et celles démunies dont les progénitures sont les victimes collatérales de leur état précaire », apprend-on. Sauf que lors de l’année scolaire écoulée, plusieurs difficultés et autres incohérences ont été observées quant à l’application de cette mesure de gratuité.
Toutes choses ayant provoqué des confusions parmi les parents et des tentatives de contournement par certains établissements.
« La vigilance est donc recommandée pour éviter les abus et garantir que la mesure de gratuité soit correctement mise en œuvre », a encore souligné Mme Ntoutoume-Leclerq.
Togoreport/Landrykoss