Accélérer l’égalité des sexes n’est pas seulement une question de justice sociale, c’est aussi un facteur crucial pour garantir un développement durable.

Dans un contexte mondial où l’éradication de la pauvreté et la préservation de la planète sont des enjeux cruciaux, l’égalité entre les sexes se révèle être un levier indispensable pour atteindre ces objectifs.

À l’occasion des réunions annuelles de la Banque mondiale, un événement a été consacré ce jeudi à l’exploration des opportunités économiques des femmes et à leur impact transformateur sur le développement mondial.

Une discussion avec le président de la Banque mondiale, Ajay Banga, à laquelle participait Sandra Ablamba Johnson, secrétaire générale de la présidence du Togo, a eu lieu.

L’égalité des sexes n’est pas seulement une question de droits humains, elle est également un impératif économique.

Lorsque la moitié de la population mondiale est empêchée d’atteindre son plein potentiel, il devient impossible de parvenir à un développement véritablement inclusif et durable.

En effet, les femmes jouent un rôle clé dans la croissance économique et la stabilité sociale.

Cependant, elles continuent de faire face à des obstacles importants qui limitent leur participation à l’économie : inégalités salariales, manque d’accès aux ressources financières, aux opportunités d’éducation et aux technologies.

Mme Ablamba Johnson a évoqué des stratégies concrètes pour booster l’autonomisation économique des femmes.

Il a été question de l’accès au financement pour les entrepreneuses, de l’emploi et de l’équité salariale, ainsi que de l’impact des femmes dans les secteurs émergents.

Ce fut l’occasion de présenter aux participants les progrès réalisés par le Togo dans ces domaines.

Accélérer l’égalité des sexes n’est pas seulement une question de justice sociale, c’est aussi un facteur crucial pour garantir un développement durable.

Des études montrent que les économies où les femmes ont un accès équitable aux ressources et aux opportunités enregistrent une croissance plus rapide et plus durable.

En outre, les femmes sont souvent en première ligne pour répondre aux défis du changement climatique, ce qui renforce l’importance de leur participation aux processus décisionnels dans ce domaine.

Togoreport/landrykoss

PARTAGER LE LIEN