Prof. Robert DUSSEY, ministre des Affaires étrangères, a dressé le vendredi 27 décembre, un bilan des réalisations diplomatiques du Togo en 2024.
Sous la vision stratégique du président Faure Essozimna GNASSINGBE, la diplomatie togolaise s’est illustrée sur les plans bilatéral, multilatéral et panafricaniste, malgré un contexte international marqué par des tensions et des défis sécuritaires.
L’année 2024 a confirmé le rôle de médiateur du Togo sur la scène internationale.
Parmi les faits marquants, on note la libération de deux gendarmes ivoiriens retenus au Burkina Faso, grâce à une médiation directe du Chef de l’État Faure Essozimna GNASSINGBE.
Selon M. DUSSEY, cet aboutissement témoigne de la capacité des parties à privilégier le dialogue et la négociation pour résoudre les crises régionales.
Dans cette dynamique, le Togo a également lancé l’initiative Global Peace and Security Alliance (GPSA), un cadre favorisant le dialogue entre divers acteurs œuvrant pour la paix et la sécurité mondiale.
Ce projet s’inscrit dans le prolongement du Lomé Peace and Security Forum ( LPSF), créé en 2023, et vient renforcer l’expertise reconnue du Togo en matière de gestion des conflits.
Un autre axe majeur de la diplomatie togolaise reste la mobilisation de la diaspora africaine et des afrodescendants.
En 2024, le Togo a intensifié les préparatifs du 9ᵉ Congrès panafricain, prévu à Lomé.
Bien que cet événement ait été reporté pour des raisons logistiques, il vise à définir une vision commune pour le développement humain, politique et culturel des Africains et afrodescendants.
Sa tenue est désormais prévue courant 2025.
Le Togo a également célébré pour la première fois à l’UNESCO la Journée mondiale de la culture africaine et afrodescendante (JMCA), mettant en lumière les liens culturels entre l’Afrique et ses diasporas.
Sur le plan international, Prof. Robert DUSSEY a représenté son pays à des événements clés, notamment à la Conférence sur la Décennie des Afrodescendants à Cuba, rappelant l’importance de réparer les injustices historiques et de lutter contre les discriminations.
Le réseau diplomatique du Togo s’est également élargi avec l’ouverture d’une ambassade à Doha, au Qatar, et la signature d’accords de coopération avec plusieurs pays, dont l’ Ouzbékistan, les Bahamas, l’ Inde et Sao Tomé-et-Principe.
Ces partenariats visent à soutenir les projets prioritaires de la Feuille de route Togo 2025, notamment dans les secteurs de l’énergie, de l’agriculture et de l’industrialisation.
Les visites de haut niveau, telles que celles du chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi, ou encore des ministres des Affaires étrangères du Brésil, de Sao Tomé-et-Principe et du Nigeria, ont renforcé les liens bilatéraux.
Par ailleurs, des consultations politiques avec l’Inde, l’Arménie et la Russie ont permis d’élargir les axes de coopération.
Sur le plan multilatéral, le Togo a maintenu son engagement en faveur de l’intégration africaine.
L’édition 2024 de la Semaine de l’intégration africaine, célébrée en mai, a rassemblé diverses communautés étrangères vivant au Togo pour promouvoir l’amitié et la cohabitation pacifique.
Au sein de la CEDEAO, le président Faure Essozimna GNASSINGBE a été mandaté pour faciliter le dialogue avec les États du Sahel, témoignant de la confiance accordée au Togo dans la gestion des crises régionales.
En outre, la participation active de Lomé à la Francophonie et au Commonwealth reflète le dynamisme du pays sur la scène internationale.
Enfin, l’organisation en août 2024 de la conférence des ambassadeurs et chargés d’affaires a marqué une étape importante dans la professionnalisation de la diplomatie togolaise.
Cet événement a permis d’échanger sur les défis politiques nationaux et internationaux, tout en renforçant les capacités des missions diplomatiques pour une action plus efficace.
Togoreport/Landrykoss