La nouvelle session des indemnisations a démarré simultanément à Amlamé et à Sotouboua le lundi 7 octobre 2024 au profit des victimes non vulnérables des préfectures d’Akébou, Amou, Anié, Est Mono, Haho, Moyen Mono, Wawa et Ogou pour le compte des Plateaux-Est et de Sotouboua, Tchaoudjo, Blitta, Mo et Tcamba pour le compte de la Centrale.
Les équipes du HCRRUN ont installé leurs dispositifs respectivement dans la salle de réunion de la Mairie d’Amlamé et dans la salle du conseil de la préfecture de Sotouboua pour accueillir les victimes et leur apporter réconfort et soulagement.
Le ton de cette opération pour le compte de la région des Plateaux-Est a été donné par la président du HCRRUN, Mme. Awa Nana Daboya en présence du 1er conseiller, Me. Joseph Kokou Koffigoh, du personnel médical de l’ONG Aimes-Afrique et des membres du comité local de paix, les autorités locales, traditionnelles ainsi que les victimes et leurs accompagnateurs.
Pour Mme. Awa Nana Daboya, en délocalisant cette session dans l’Amou, c’est d’être plus proche des victimes, car l’HCRRUN reçoit des victimes qui viennent des préfectures différentes.
Elle apprécié la patience des victimes et surtout leur adhésion au processus et remercié les autorités locales pour l’accompagnement.
Le Chef de l’Etat a donné des orientations claires au HCRRUN, « que personne ne soit laissé pour compte » et que plus jamais cela sur la terre de nos aïeux.
C’est dans ce sens que nous œuvrons et quand nous découvrons qu’une victime au départ non vulnérable s’est révélé vulnérable nous le prenons en charge médicalement.
Alors que le nombre de dépositions enregistrées par la CVJR s’élevait à 22415, l’HCRRUN a exécuté 75% sur ce nombre. Et à cela, vient s’ajouter les 6000 dépositions de la CNSEL, mais nous travaillons et nous avons toutes les informations pour toutes ces victimes sans oublié les réparations communautaires et collectives a précisé la présidente du HCRRUN.
Me. Joseph Kokou Koffigoh a demandé à ceux-ci de se pardonner et de tourner la page des évènements malheureux pour regarder avec confiance l’avenir parce, dit-il, « se réconcilier pour un mieux-vivre ensemble n’est possible que par la tolérance, le pardon, le partage et le respect mutuel ».
Le préfet de l’Amou, M. Koufama Bissalouwoè et la Maire de la Commune Amou1, ont tour à tour témoigné leur gratitude à la présidente du HCRRUN et à l’ensemble des membres pour avoir délocaliser cette session dans l’Amou.
Notons que, dans les Plateaux, près de 2000 victimes seront pris en charge et dans la Centrale près de 1500’’.
Togoreport/Landrykoss
