Les jeunes filles continuent d’être exposées au risque de violence basée sur le genre à tout moment et à tout endroit. Les conditions de vie difficiles et le manque d’équité entre les sexes rendent les jeunes filles plus vulnérables aux harcèlements.
Pour apporter une solution à cette situation, le Ministère de l’Action Sociale de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation a organisé avec l’appui de l’Ambassade de France au Togo, deux panels pour sensibiliser les jeunes filles et garçons apprenants des différents corps de métiers de l’Ogou.
Les échanges ont permis de discuter sur la violence basée sur le genre (VBG) et le Droit Santé Sexuelle et Reproduction (DSSR).
Le premier panel sur le DSSR dirigé par Mme. BOKO Afi, directrice de la famille et de l’éducation de la jeune fille est co-animé par Mme. ADDOR Antoinette, Sage-femme à la polyclinique d’Agbonou et Mlle. SAMA Assana et Mlle. ISSA Chérifatou, membres de l’Association AB-VIES.
Ce panel avec de nombreux exemples à travers quatre communications, a mis en évidence ce qu’est le DSSR, les différents services efforts en DSSR, les dangers liés à la sexualité auxquels les adolescent (e)s peuvent être confrontés ? Comment peuvent-ils/elles les évités ? et les expériences vécus.
Le deuxième panel sur la VBG dirigé par la Directrice Générale de Genre, Mme. Madame Bénédicte GNANSA est co-animé par M. BALOITCHA Kodjo, Evrard Nomanyo et Mme. NIPAPE Xavière tous membres de la GF2D.
Ce panel a permis de sensibiliser les jeunes filles et garçons apprenants sur la violence basée sur le genre (VBG) et les différentes formes, les raisons qui conduisent à une violence et les conséquences, les conduites à tenir en cas de VBG et les services offerts dans ce cadre et la prévention.
Prononçant le mot de bienvenue au nom du préfet de l’Ogou, le Secrétaire général de la préfecture de l’Ogou, M KONDO Kpapou a indiqué que, cette situation « interpelle sur la nécessité à multiplier des actions de promotion du genre [pour] l’abandon des stéréotypes et préjugés sociaux sur les jeunes filles et la lutte contre les diverses violences dont elles sont victimes et qui ne nous honorent pas. »
Il a, en outre, appelé à des actions inclusives tenant compte du genre, à multiplier les interventions dans ce sens, à combiner les stratégies à travers une coordination efficiente afin de contribuer au bien-être des populations et soulager leurs souffrances.
La Directrice Générale de Genre, Mme Madame Bénédicte GNANSA a au nom du Ministre de l’Action Sociale de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation remercié les autorités locales et tous les acteurs qui travaillent à la réduction de la violence basée sur le genre.
Elle a invité les jeunes surtout les filles à bien se comporter pour éviter des grossesses précoces, les maladies sexuellement transmissibles, apprendre et finir leurs apprentissages et devenir une grande dame demain.
« Ces séances de sensibilisation ont un double rôle pour moi : elles nous aident à comprendre les risques que nous, en tant que jeunes, prenons et nous aident à signaler les cas de violences auxquelles nous seront confrontées. Avec cette sensibilisation, les auteurs de ces actes horribles savent maintenant qu’ils ne resteront pas impunis », a déclaré une apprentie en première année de couture.
Ces panels ont eu lieu en présence du Directeur Régional de l’Action Sociale de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation, M. AHE Kokouvi Dodji, les acteurs intervenant dans le genre et les agents de la santé.
Togoreport/Landrykoss