Débutés le mardi 14 novembre avec les journalistes des radios et télévisions, les ateliers de renforcement de capacités des professionnels de médias sur les réparations communautaires et collectives organisés par le Haut-Commissariat de la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN) se sont poursuivis le 15 et le jeudi 16 novembre avec les journalistes de la presse écrite et en ligne.
Ces ateliers de renforcement de capacités des professionnels de médias s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre du programme de réparation de la CVJR.
L’objectif est de promouvoir au sein des populations l’importance et la portée des réparations communautaires et collectives en termes d’apaisement, en vue de leur adhésion au programme de réparation et surtout au processus de réconciliation.
Spécifiquement, il s’est agi aussi d’informer les professionnels des médias sur l’esprit de la recommandation 54 portant sur les réparations communautaires et collectives, les renseigner sur la méthodologie de mise en œuvre des réparations communautaires et collectives par le HCRRUN, faire part aux médias des actions déjà réalisées par le HCRRUN sur le volet des réparations communautaires et collectives et enfin, discuter des stratégies par lesquelles les médias peuvent accompagner le HCRRUN dans la mise en œuvre des réparations communautaires et collectives en vue de l’adhésion des populations au programme de réparation.
Au cours de ces ateliers de formations, les bénéficiaires se sont intéressés aux modules tels que : les généralités sur les fonctions et attributions des professionnels des médias, rappel de la mission du HCRRUN et approche méthodologique de mise en œuvre des réparations communautaires et collectives et en fin, la place et l’importance des réparations communautaires et collectives dans le processus de juste transitionnelle au Togo et les attentes vis-à-vis des médias dans la mise en œuvre de ces réparations.
Les travaux ont été dirigés par Me. Joseph Kokou Koffigoh, personne ressource de HCRRUN. Il a an nom de la présidente de l’institution remercié les professionnels des médias pour l’intérêt qu’ils accordent aux différentes missions du HCRRUN.
Mme Yolande LOVI, chargée de communication du HCRRUN a dans la présentation du contexte et les objectifs de l’atelier expliqué que, les actions du HCRRUN n’auront qu’un impact limité si elles ne sont pas accompagnées d’une bonne stratégie de communication axée sur le volet du programme de réparation.
La première communication intitulée : les généralités sur les fonctions et attributions des professionnels des médias, présentée par M. Badji Bassa BABAKA, rapporteur de la HAAC a porté sur trois axes notamment : la légitimité d’un organe de presse et d’un journaliste ; la crédibilité de l’information journalistique et les relations entre la presse et le HACRRUN. Il a de ce fait rappelé aux professionnels des médias les fondamentaux de la profession du journalisme et sur la base desquels les approches et les préoccupations du HCRRUN par rapport à l’objectif de l’atelier qui devrait servir de miroir pour l’atteinte des objectifs recherchés par les organisateurs.
La deuxième communication a été présentée par Mme Antoinette MBROU, assistante spéciale du HCRRUN. Elle a porté sur le rappel de la mission du HCRRUN et approche méthodologique de mise en œuvre des réparations communautaires et collectives. Elle a insisté sur la principale mission de HCRRUN qui est de procéder à la mise en œuvre des recommandations et du programme de réparation élaborés par la CVJR.
Dr Evalou WIYAO, 1er rapporteur de HCRRUN dans sa communication portée sur la place et l’importance des réparations communautaires et collectives dans le processus de juste transitionnelle au Togo et les attentes de HCRRUN vis-à-vis des médias dans la mise en œuvre de ces réparations a insisté sur les relations entre l’institution et les médias dans la mise en œuvre de ces réparations communautaire et collective au Togo. Il a souligné que, le Togo compte près de 40 ethnies et que les impacts des actions du HCRRUN seraient limités sont d’une bonne communication. Il a donc exhorté les participants à se garder de faire des comparaisons de justice transitionnelle du Togo qui a opté pour la justice réparatrice. Car selon lui, l’apaisement des victimes est une exigence de la justice transitionnelle qui propose des pistes de réflexions autour de l’unité nationale, de la réconciliation et de l’édification de la cohésion nationale.
Le 21 novembre prochain, les journalistes des régions Savanes, Kara, Centrale et Plateaux seront à leur tour formés sur la même thématique
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