Une quarantaine d’anciens boursiers du DAAD (German Academic Exchange Service) sont en atelier de formation pour 3 jours. Du 23 au 26 août à Lomé, ils se forment sur « l’utilisation efficace des logiciels de communication numérique et d’intelligence artificielle pour l’accessibilité à une éducation de qualité en Afrique : cas de Zoom Cloud Meeting, Microsoft Teams et Python ».
Les objectifs de cet atelier sont d’amener les anciens boursiers du DAAD, chercheurs et étudiants (toutes disciplines confondues) de la sous-région ouest-africaine, notamment ceux du Togo, du Ghana, du Nigeria et du Bénin, à une maîtrise approfondie de Zoom MS Teams et de Python. Après cette phase de formation, ils seront capables de bien préparer et organiser une visioconférence, maîtriser la visualisation et l’analyse de données.
Au cours de cet atelier, les participants suivront plusieurs communications et feront aussi des activités pratiques sur leurs ordinateurs. Plus concrètement, ils apprendront à organiser une visioconférence, inviter des participants à s’y joindre, partager des fichiers, obtenir des liens de réunion et partager avec des concernés, entre autres. Des séances de simulation de réunions sont prévues. Le thème « TIC et éducation en Afrique : défis et opportunités » fera aussi l’objet d’échanges. De plus, la programmation avec Python, l’apprentissage automatique avec ce même langage, la gestion des données seront aussi au menu des activités.
Cette formation a été initiée par Bruce GABIAM, un des anciens boursiers de DAAD. Il a saisi l’occasion pour remercier DAAD pour son appui continuel et pour avoir financé cet atelier. Pour lui, il est plus que jamais important de maîtriser les outils de visioconférence et de programmation dans un monde marqué par des avancées technologiques continues. L’Intelligence Artificielle, selon ses explications est arrivée à un niveau avancé, raison pour laquelle il urge que chaque personne en maîtrise les contours afin de mieux s’en servir dans ses activités.
Selon la participante TANKOUANO Rachida, doctorante en Science Aviaire, les outils numériques de visioconférence ne sont pas encore utilisés comme il faut en Afrique. « Cette formation est la bienvenue pour nous éclairer sur les différentes fonctionnalités de ces outils. Nous aurons les bases nécessaires pour mieux s’en servir car ils deviennent de plus en plus incontournables », nous a-t-elle confié.
Même remarque du côté de Dr Latévi LAWSON, chercheur enseignant en sciences mathématiques qui compte au-delà de tout être dans la dynamique de partage. « Les connaissances acquises durant cette formation seront partagées avec mes étudiants et toute l’administration de notre université ». Il n’a pas manqué de saluer les efforts du DAAD grâce auxquels il a pu obtenir son doctorat dans les meilleures conditions.
Comment est née l’idée d’un tel atelier ?
Cette formation découle des constats faits durant la période de pandémie du Covid-19. L’impact sur la manière de travailler a été tel que chaque personne se devrait de faire appel à des outils numériques.
Travailler à la maison, dans les chambres, les cuisines et les salons en utilisant l’une des nombreuses plateformes vidéo, notamment « Zoom, Webex, MS Teams », est rentré dans les habitudes de plus d’un.
La vidéoconférence est une technologie audiovisuelle basée sur Internet qui permet aux gens de « communiquer en temps réel avec des personnes géographiquement dispersées via un ordinateur, une tablette ou un appareil mobile ».
D’un autre côté, il y a l’intelligence artificielle (IA) qui façonne l’avenir de l’humanité dans presque tous les secteurs. Elle est déjà le principal moteur des technologies émergentes telles que le big data et la robotique, et elle continuera à agir comme un innovateur technologique dans un avenir proche. D’où la mise en valeur du langage Python qui entre dans la programmation d’IA car il dispose de bons frameworks qui répondent à presque toutes les exigences dans ce domaine.
Cet atelier contribuera à assurer l’accessibilité à une éducation de qualité pour les participants afin de briser les barrières créées par toute situation de crise. Par conséquent, cela contribuera à améliorer la capacité des participants à accéder à l’information et leur capacité d’apprentissage, ce qui contribuera au développement durable de l’éducation au Togo et en Afrique de l’Ouest.
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