Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Majesté Prof. Ihou Watéba a officiellement lancé mardi 2 mai 2023, le processus d’harmonisation des curricula de l’enseignement supérieur.
C’était au cours d’un atelier organisé au cabinet dudit ministère en présence des membres de l’Agence nationale d’Assurance Qualité, structure de régulation du secteur de l’enseignement supérieur au Togo, les cadres du ministère, les promoteurs des établissements privés du supérieur.
Depuis plus de deux ans, le gouvernement sous le leadership de SEM Faure Essozimna GNASSINGBE a inscrit deux projets importants pour l’enseignement supérieur. Le premier portant sur la révision des curricula axé sur des objectifs prioritaires et le second sur l’amélioration sensible de la qualité de l’enseignement.
Dans le déroulement de ces projets, il était question de mettre en œuvre toutes les stratégies nécessaires qui permettent non seulement aux bénéficiaires d’avoir des formations de qualité mais en même temps d’avoir des formations sur les grands besoins des consommateurs qui sont les entreprises.
Ceci amène à la définition des métiers dits prioritaires et ces métiers sont des métiers du présent et du futur. Ces métiers prioritaires sur lesquels le ministère a travaillé dont la méthodologie très rigoureuse ont été validés lors du dernier séminaire gouvernemental à Kpalimé.
Concrètement c’est quoi les métiers prioritaires ? C’est un métier qui s’inscrit dans un contexte ou dans un cadre donné. C’est-à-dire que le métier qui est prioritaire au Togo peut ne pas l’être au Bénin ou en France. C’est une question de qualité et de contexte arrimé sur les besoins. Et dans ces métiers prioritaires, il y a aussi des métiers appelés des métiers en tensions. Il y a des domaines aujourd’hui ou il y’ a plus d’offres que de demandes.
Le Togo doit continuer à former des gens dans les thématiques où il y a beaucoup de diplômés. La courbe doit être inversée pour réduire le chômage, alors il faut enseigner les disciplines qui font vivre les personnes.
Et pour la mise en œuvre efficiente de ces projets, il a été créé par décret présidentiel, une agence de qualité qui aura pour vocation de contrôler les agences ou des comités d’assurance qualité interne, de contrôler leur fonctionnement et d’ opérer l’évaluation globale de l’enseignement supérieur. Elle a pour rôle d’étudier les questions d’accréditation, de renouvellement, d’évaluation des étudiants, de qualification des étudiants, de qualification des enseignants, de qualification des examens etc…..
En lançant officiellement ce processus, les promoteurs des établissements privés du supérieur ont trois ans pour se mettre en conformité avec le projet. Après ce délai, les examens de licences et autres deviendront des examens nationaux a indiqué le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Majesté Prof. Ihou Watéba.
Au cours de cet atelier, les deux documents ont été présentés par le directeur général de l’Enseignement Supérieur, Prof. Koffi Djondo. Le premier document fait l’état des lieux de l’enseignement technique, l’organisation des offres de formation, la maquette des éléments de parcours, l’organisation des contenus des Unités de l’Enseignement, les maquettes de Licence professionnelle, du Master professionnel et du Doctoral.
Le second document porte sur l’harmonisation des curricula de parcours, le contenu des formations, les nombres d’heures pour chaque unité, les matières transversales et prioritaires.
Togoreport/Landrykoss
