Les échanges d’information sont essentiels pour permettre à l’armée de contrôler le secteur et de prévenir toute attaque. Le renseignement humain est souvent plus efficace que les outils technologiques.
Mais la méfiance de la population à l’égard des forces de sécurité est toujours présente, héritée de décennies de tension.
“Le renforcement de la sécurité est une priorité. Nous sommes tenus de collaborer avec les forces de sécurité en leur fournissant des informations sur des personnes suspectes ou au comportement étrange”, a déclaré ce mardi Lamboni Kolani Fartongue, le préfet de Kpendjal (nord-Togo).
Les milices extrémistes disposent d’appuis locaux, c’est une évidence, notamment auprès de certains jeunes. Il faut neutraliser ces réseaux.